La passe à 10

(Allez, je passe à la première personne. Pourquoi pas?)

Je soupirai de soulagement. La biobombe n'avait fait quasiment aucun dégât dans notre camp. Pour les verts... C'était une autre histoire. Malgré moi, j'espérai qu'il y aie des survivants. Le capitaine Deimos s'approcha de moi.
-Oh, capitaine. Je voulais m'excuser, pour tout à l'heure... Je vous ai enguirlandé alors que vous aviez pris une initiative qui ne me serais jamais venue à l'esprit.

1 rouge

M'infiltrant en solo juste derrière un commando bleu, je les observe prendre lentemen le contrôle du terrain. Là ! C'est le moment ! Ils sont en train de ravitailler ! Je prends mon courage à deux mains et beugle :
- Armées rouges, à l'assaut ! 1 !
(bruit de criquet qui se gratte)
[ah, zut, j'avais oublié que j'étais en solo, sur ce coup là ... l’habitude, tout ça ...]
- Humhum, a l'assaut ! Fais-je devant le petit commando. Avec un gros flingue dans la main droite, et ma radio dans l'autre.
[Des parachutistes aux grandes toiles pourpres se déploient alors dans tout le ciel, tel un bouquet de roses écarlates.
- Reddition ?

-Commandant Natsan! Je suis envoyé par le commandant Cumulus au rapport.
-Hé bien, qu'y a-t-il, soldat?
-Le commandant m'a chargé de vous dire qu'il est en train de mener l'assaut en solo dans le camp des bleus.
-Quoi? Mais c'est de l'inconscience, il va se faire tuer!
-Il était très confiant, commandant.
-Vous avez déjà vu Cumulus pas confiant, vous?
-Heu...
-Bon, peu importe. Deimos! Rassemblez vos troupes, on va lui prêter main-forte.
2 rouges!

-Excuses acceptés dis-je, toujours souriant. Tiens, Dr Cumulus, je l'avais oublié. On y retourne les gars !
Je me mis à courir comme un dératé, armes en main, cheveux un peu en pagaille, visage couvert de cendre, sourire jusqu'au lèvres, une soif de "vengeance" intenable.
Je me mettais déjà à tirer dans le vide, sans le vouloir, je toucha un bleu au hasard à la jambe.
Une, deux ! Une deux !

OUF !
La cavalerie est venue à mon secours ! D'un mouvement fluide, en donnant un coup de crosse bien senti aux caporal bleu qui me faisait face et qui avait commis l'erreur de regarder nos divisions para, je le pris en otage en lui plaçant l'embout de mon Neflask Cramoizig modifié pour la chirurgie de précision dans l'oreille.
" Qui veut voir une vivisection en direct ?! Représentation unique, mais places limitées ! Faites lentement la queue et déposez vos armes, grenades, munitions et effets personnels dans le bac prévu à cet effet. Faute de quoi, je serais dans l'obligation d'abréger les festivités pour notre ami commun. Est-ce clair ? "

4 !

" Dommage. Je pensais que vous auriez plus de respect pour la vie de vos hommes. " [aux bleus] " Voyez ! Cet officier est près à renoncer à vos vies, à tous, pour nous éliminer ! Les officiers bleus n'hésiterons pas à tous vous envoyer à la mort pour obtenir la victoire ! Rejoignez-nous, il en est encore temps : nous vous proposerons un poste dans notre hiérarchie, et vous promettons une guerre où vous aurez l'honneur de vous faire tuer par vos ennemis, et compter sur les hommes qui se battent a vos cotés. Et pas sacrifier par ces mêmes soi-disant alliés. "

[relâche son otage, rengaine son arme et tends la main vers le camp adverse, dans un historique instant de trêve, qui semblai figé dans le temps par la tension dramatique ambiante]

" Soyez des nôtres, mes frères ! Ensemble, nous mettrons un terme a cette guerre qui déchire nos peuples ! Ensemble, portons un coup fatal à la faction bleue : abandonnez-là, elle ne se bat pas pour vous ; c’est vous qui mourrez pour elle. Terminons cette guerre par K-O : que les partisans de la paix se rallient à nous !"

" Et vous, camarades verts, oublions nos conflits antérieurs, et militons pour la cause qui vous est chère : la paix. Que personne ne se batte plus pour des dirigeants anonymes et les pays aux étendards bigarrés ! Car au fond de nous, nous sommes les mêmes, et le savons parfaitement. Rejoignez les rangs de la ligue rouge, et finissons en pacifiquement avec notre querelle. "

]1 rouge : comme quoi, ce n’est pas forcément avec les armes que l'on marque le plus de points ... avis aux tyrans d'en face ...]

Je soupirai. Le discours du commandant Cumulus... C'était bien son genre, tiens. Au moins, sa tentative de diversion avait marché à la perfection, et nous nous tenions prêts à en découdre, camouflés derrière nos combinaisons réfléchissantes, fournies par notre conseiller technique. Et dire qu'ils avaient vraiment cru qu'on voulait qu'ils nous rejoignent! Les bleus rengainèrent leurs armes et sortirent leurs épées. C'était le moment. Cumulus nous fit un discret signe de la main. Mes hommes se jetèrent dans la bataille, Neutrino en main. Pour ma part, je restai à couvert, en compagnie d'une demi-douzaine de snipers, et nous visâmes silencieusement les bleus.
Soudain, une sadique sortit de nulle part et se mit à décapiter les bleus et les verts.
-Ah, fis-je en abattant un bleu. Suspiria a rejoint nos troupes.

1 rouge

Tient...Ce gradé bleu est touchée par ce soldat inconnu - qui se bat pour nous.La bonne occasion pour le tuer.
*S'avance près du bleu, en décapitant un vert et deux bleus au passage.*
-Laissez passer !
*Un autre vert se mit en travers de mon chemin*
-Grmphh
*Armé tout comme lui d'une épée, je lui assène un coup maladroit au niveau de son genou, et provoque une petite entaille, le soldat ennemi fléchit mais ne tombe pas. Il touche à son tour mon bras et recule un peu. J'en profite pour lui donner un coup de pied au niveau de sa petite entaille, avant d'entrechoquer mon épée avec la sienne. Il continue de reculer lentement. Je lui donne un autre coup de pied, et il attrape ma jambe. Je me débat, mais maintenant, il avance dangereusement son épée de ma tête, car je n'avais presque plus d'appuit. Soudain, le rouge que j'avais voulu soigner une heure et demie plus tôt réapparait.*
-Capitaine, vous aviez dis 5 minutes. Dit il, en décapitant le vert. Vous me le revaudrez.
-Oui ... Merci.
*Je continue mon ascension de la petite pente qui mène au bleu gradé.J'arrive à côté de lui; Mon épée cependant, se désintègre. Je sors aussitôt mon Neutrino, et...*
2

Aussitôt mon arme tombée, je déchaîna mon pied dans l'abdomen de R.Fas. Je recula aussitôt, récupèra dans mon holster un deuxième Neutrino de ma fabrication, règla le niveau sur 2. Parfait pour une prise d'otage pensais-je.
Je tira, à deux reprises, et ne manqua pas ma cible...

Je lâchai un grognement de frustration. Visiblement, les bleus savaient comment dévier les rayons. Ce genre de réflexe était assez impressionnant, et je ne pus m'empêcher d'admirer nos ennemis, l'espace d'un instant. Suspiria se déchaînait, et c'était plutôt bon pour nous, d'autant qu'elle avait à-peu-près la taille d'une pomme, donc était difficile à toucher. Soudain, je vis le commandant Louise-chan viser le soldat Juno Suspiria avec un lance flamme. Le canon de l'arme cracha un torrent de feu, mais rata Suspi, qui était prodigieusement rapide. Je tirai dans la main de Louise-chan avec mon arme, et elle lâcha son lance-flamme. Malheureusement, elle avait eu le temps de voir le trajet de mon rayon. Nos regards se croisèrent.
-D'Arvit. Les gars, dispersez-vous! criai-je aux snipers.

2 rouges