Voila, je poste ce topic afin de vous montrer deux petites (très petites) histoires sur notre génie préféré...à 9 mois^^.
N'hésitez pas à critiquer afin que je puisse amélorer mon texte et ma façon d'écrire ('fin, pas trop méchant non plus, hein...
)
Voila, j'espère que vous apprécierez...
Artemis Fowl II
Ou comment notre génie criminel apprit à marcher
Artemis Fowl Senior et sa femme Angeline couvait leur enfant des yeux, tandis que toute la famille s’extasiait. L’enfant allait bientôt avoir 9 mois.
Artemis Junior, en costume pour cette réunion familiale, gambadait à quatre pattes entre les jambes des convives et les pieds de table. Il prenait bien soin d’éviter les femmes, car, il l’avait compris, elles ne le laisseraient pas tranquille. Hélas pour lui, elles étaient partout.
-Arty-Chou, que t’es cro-mignoonn !!
Katerina, sa tante, la soeur de sa mère, le prit dans ses bras et se mit à l’embrasser de partout.
-Mais c’est que tu as grandi depuis la dernière fois dite donc !!
Artemis lui jeta un regard d’agacement qu’elle ne remarqua même pas.
Le mari de cette dernière intervint.
-Voyons laisse le tranquille ! Tu ne vois pas que tu l’agaces !
-Mais non, il m’adore ! N’est-ce pas mon chéri ?roucoula-t-elle.
Cette fois-ci Artemis la foudroya du regard. Il roula des yeux puis fis son possible pour être libre. Et, oh miracle ! , Katerina compris et le lâcha.
-C’est ça, va gambader !
Artemis s’échappa en vitesse et alla au piano. Le pianiste, qui avait cessé de jouer, le issa sur le tabouret.
L’enfant se mit à pianoter. Oh ! Evidemment, il ne savait pas jouer, mais il ne faisait pas n’importe quoi non plus ! Artemis fit sonner un do, regrettant d’être aussi petit, ne pouvant pas atteindre la pédale. Il fit toute la gamme et recommença plusieurs fois, avant de se lasser de la même mélodie : un « do, ré, mi, fa, sol, la, si, do » sur un fond de gloussements.
Il commença de traverser toute la salle en sens inverse, pour rejoindre ses parents, espérant que ce serait un peu moins ennuyeux avec eux.
Il n’était pas à la moitié qu’il s’arrêta et s’assit. Il avait très mal aux genoux, et en avait assez de se faire écraser les mains sous prétexte qu’on ne le voyait pas.
Il s’approcha d’une chaise et se mit debout. C’était la première fois qu’il ne donnait la peine de le faire (d’habitude on le portait, c’était donc inutile), et il trouvait ça très bien de prendre un peu de hauteur et de ne plus se faire écraser les mains.
Ensuite, sous les « Oh ! Regardez ! ! » et les regards étonnés de toute la salles, il se mit à marcher vers ses parents d’un pas assuré. Il trouvait que ça allait beaucoup plus vite comme ça, mais il était aussi agacé que personne n’ait pensé à venir le porter. Lorsqu’il arriva devant ses parents, il se permit de leur jeter un regard de reproche.
Soudain, sa mère se jeta sur lui et le souleva dans ses bras et l’embrassa.
-Je suis fière de toi, lui chuchota –t-elle.
Toute la salle applaudit et il entendit même des « Hourra ! ».
S’il aurait su, il aurait marché plus tôt. Il se dit que les adultes exagéraient un peu. Après tout, eux, il marchaient tous les jours, non ?