Par quoi commencer... et bien commençons par le commencement pardi ! Alors, la nouvelle qui va suivre est, je le dis clairement, pas terrible terrible par rapport à d'autres que j'ai faite. En vérité, elle est tellement nulle que j'ai perdue à un concours de nouvelle sur le thème du musée (à mon amère déception d’ailleurs...bref). Le problème, c'est qu'on m'a prévenue qu'il y avait ce concours deux jours avant de devoir posté mon manuscrit. De plus, l'âge minimum de participation était 15 ans et étant de fin d'année (et ayant seulement 13 ans ne l’oublions pas) j'ai pus participer de peu (seulement grâce à des connaissance (quelle classe !)). Enfin, j'ai laissée parler mon imagination hyper-active et malgré ma particularité à faire dix milles fautes toutes les phrases (certaines ont dues échappées à l'oeil bienveillant de mes profs de parents..Aliiice help me !), j'ai réussi à sortir de mon esprit diabolique (ou pas) une gentille nouvelle fantastique un peu à fleur de peau qui fut postée à toute vitesse... à temps ^^ .
Enfin, j'étais dég' car, comme vous le savez surement le caractéristique d'une "new's" fantastique...ou d'une nouvelle tout court d'ailleurs, c'est d'avoir une fin où on reste sur sa faim (ha ha ha...ha ha). Et l'argument que m'a présenté le jury pour ma défaite est, très exactement, : "La nouvelle "En toute authenticité" a été lu avec attention par les membres du jury. L'écriture y est très vivante, enjouée et l'histoire originale. Cependant, la chute est abrupte et a laissé certaines personnes sur leur faim.".
Bon, je sais c'est plutôt bien, je devrais pas rager..mais j'ai quand même perdue 10 euros !!! Je m'éloigne du sujet en fait... Fichtre ! place à l'acti... à la lecture !!!
En toute authenticité ...
Quel malheur !
Quelle vie pleine d'injustices et d'erreurs. Enfin après tout : « errare humanum est ». Mais quand même pour ça ! Pour... pour une malheureuse petite erreur technique... « errare humanum est » mince ! Il aurait dû dire ça à son patron, encore eusse-t-il fallu que ce dernier comprenne le latin...
Florent revoyait encore ses collègues le regarder avec un sourire narquois.
« Tu es lamentable » lui avait dit Élise sa petite amie avant de claquer la porte. Avant de partir, elle avait ajouté qu'elle n'avait pas besoin d'un compagnon dépressif qui déprimait devant les infos à la télé et qu'au lieu de critiquer ces dernières du fond de son canapé, il ferait mieux d'agir contre toute cette connerie qu'il blâmait tant. Elle l'avait enfin laissé seul, avec son canapé et ses reproches contre la société. De plus, il n'avait pas retrouvé sa 205 blanche à la place où il l'avait laissée.
Il avait même appelé la fourrière. Rien. Il s'était fait volé sa voiture.
Quelle injustice ! Plaqué par sa copine, mis au chômage, vol de sa voiture ... Florent se demandait quelles misères allaient encore lui tomber dessus puisque, apparemment, il était devenu un aimant à poisse.
Quelle infortune !
En marchant au hasard des rues il arriva devant le nouveau musée de la ville. Son regard fut attiré par une grosse inscription sur la porte du bâtiment : « Entrée gratuite jusqu'au 1 janvier ». Ses yeux s'accrochèrent au mot « gratuit », après tout, étant fauché, pourquoi ne pas visiter ce musée ? Il entra dans le lieu. La conservatrice du musée lui tendit un prospectus avec un grand sourire.
Le musée Sauveur Le musée Sauveur a été construit essentiellement pour accueillir les œuvres d'arts du musée du Louvre et du muséum d'histoire naturelle de New York suite à un incendie d'origine criminelle.
Les œuvres y seront conservées en attendant les réédifications des deux constructions et l'arrestation des coupables. Suivait la liste des œuvres.
Émerveillé, Florent, guidé par ses pas, arriva devant la superbe statue de Psyché ranimée par le baiser de l'Amour, la sculpture lui rappela avec tristesse son amante perdue …
« - Ben alors, qu'est-ce qui t'arrive ? »
Il se retourna sans voir personne qui aurait pu lui parler. Florent se tourna face à la représentation, il vérifia que personne ne l'observait et s'adressa à la statue :
« - De quoi ?
- Monsieur, vous allez bien ? »
Il sursauta et vit un gardien le regarder bizarrement.
« - Oui, très bien pourquoi ?
- On aurait dit que vous … parliez à la statue ?
- Euh … non non … pourquoi ?
Le gardien regarda Florent avec un air sceptique avant de repartir.
En voilà un qui me croit fou.« - Ouf, un peu plus et cet homme nous repérait, tu t'es bien débrouillé ! »
Il se retourna pour la énième fois et c'est avec stupéfaction qu'il découvrit que la statue parlait vraiment !
« - Ben quoi, on dirait que tu as vu une meute de Cerbères.
- Je … vous … tu …
- ...Parle, oui oui c'est exact.
- Mais … mais … c'est … impossible ?!
- Nous sommes la preuve solide que non.
- « Nous » ?
- Et oui, Cupidon chéri, réveille-toi. »
Il trouva la situation cocasse car, d'après l'histoire originale, c'est Cupidon qui réveille Psyché, cette dernière endormit par le parfum magique d'Aphrodite … Il fut sorti de ses pensées par Cupidon en personne (enfin …) :
« - Oui, qu'est-ce qu'il y a ?
- Euh... rien rien …, répondit-il.
- Quoi ! Vous n'avez que ça à faire ? Réveiller les statues qui dorment ?
- C'est moi, Psyché, qui t'ai réveillé, c'était pour montrer au jeune homme que toi aussi tu pouvais parler !
- Bien sur que je parle ! C'est le cas de tout le monde que je sache !
- Et bien … , risqua Florent, pour les Hommes, les œuvres d'art ne parlent pas, sauf dans
La nuit au musée !
-
La nuit au musée ? Qu'est-ce donc ?, s'en attendre la réponse Psyché ajouta, les « œuvres d'art » ? C'est nous ?
- Oui oui, vous êtes connus mondialement !
- Tu as entendu ça chéri ? Nous sommes connus mondialement !
- Oui, mais j'ai surtout entendu qu'on m'avait réveillé pour rien. Donc c'est pas tout ça mais, bonne nuit ! »
Une fois que Cupidon eut fermé les yeux, Florent demanda à Psyché :
« - Quand il disait que tout le monde parle, ça insinuait que vous n'êtes pas les seuls à parler ? »
Psyché qui guettait un groupe d'enfants ne répondit pas tout de suite.
« - Non, évidemment ! Il y a - Psyché pinça les lèvres - cette Marianne qui est à moitié nue et qui n’arrête pas de faire les beaux yeux à mon cupidounnet ; il y a cette tête géante aussi, bon elle ne parle pas beaucoup mais on dirait qu'elle bouge un peu … Mais on s'en fiche n'est-ce pas ? Racontez-moi plutôt pourquoi vous aviez l'air si abattu ? »
Florent lui raconta dans le détail ses mésaventures. Psyché le questionna sur son métier – oups ! Pardon, ex-métier – Florent était flic. En vérité, il ne s'était pas vraiment fait virer. On lui avait juste retiré son badge et son arme pour une certaine période. Il lui aurait fallu un dossier en béton armé qui ferait une bonne enquête pour résoudre son problème.
Juste avant de s'éloigner Florent demanda à Psyché pourquoi elle lui avait parlé à « lui » ?
« - Vous aviez l'air si triste. Vous aviez besoin de parler. »
Et Florent se dit qu'il avait bien de la chance que se soit une statue célèbre qui ai voulu lui remonter le moral, même s'il ne pourrait jamais le raconter à ses petits-enfants... s'il en avait un jour. Il se dirigea directement vers La Joconde qui l’intriguait tant. Une fois face au tableau, Florent se dit qu'il allait encore une fois passer pour un toqué.
« - Euh … excusez-moi … Mona ?
- Qu'est-ce qui vous arrive encore vous ? »
Florent sursauta, le gardien de tout à l'heure le regardait perplexe.
« - euh, oui ?
- Vous allez bien ?
- Oui, pourquoi ?
- On aurait dit que … vous parliez au tableau ? »
Florent frémit, que dire ?
Oui je parle à l'oreille des tableaux, ha ha …« - Non non, vous vous faites sûrement des idées.
- Oui, peut-être … Bon, je vous laisse. »
Ouf, bon, je crois qu'elle va pas se réveiller celle-la.Étrange. Florent alla retrouver Psyché et Cupidon.
« - Psyché ! , la réveilla-t-il tout en chuchotant pour ne pas éveiller l'attention du gardien.
- Oui ?
- Si un tableau ne parle pas, qu'est-ce que ça veut dire ?
- Et bien, c'est comme pour les humains je suppose.
- C'est-à-dire ?
- Dans quel cas quelqu'un ne parle-t-il pas ?
- Quand il est muet, qu'il est trop jeune, … à part ça je ne vois pas d'autres cas. Hormis les statues de cires …
- … C'est vrai que je ne les ai jamais vues parler celles-là. »
Florent eut LA révélation.
Bingo ! « - On dirait que vous avez eu un éclat de lucidité.
- C'est exactement ça ! Merci beaucoup Psyché !
- Euh … de rien ? »
Florent entreprit de faire le tour des galeries et ses soupçons se confirmèrent. Les œuvres les plus célèbres était falsifiées. Il était presque sûr que derrière ce musée se cachait en vérité les pyromanes du
Louvre et de l'
American Museum of Natural History. Ils auraient fait toute cette histoire pour récupérer quelques unes des plus grandes pièces des musées les plus célèbres. Il fallait absolument mettre le commissaire au courant !
« - Monsieur vous allez bien ? »
Le gardien fixait pour la troisième fois de la journée l'étrange Florent qui était à cet instant excité comme une puce.*
« - Oui , il hésita puis décida de mettre le vigile dans la confidence, Monsieur, j'ai de bonnes raisons de croire que certaines œuvres du musée sont factices. »
Une lueur mauvaise passa dans le regard du gardien, il était déjà au parfum. Il s'adressa à Florent en baissant la voix :
« - Je ne sais pas comment vous êtes assimilé mais ça ne devrait pas être le cas. Donc ne faites pas d'histoires et tout ira bien pour vous.
Florent ne se dégonflant pas prit son courage à deux mains et rétorqua : « Je suis policier monsieur, donc les histoires c'est moi qui les gère. »
Le vigile s'approcha du jeune flic avec la bonne attention d'employer la force. C'est à cet instant qu’Élise, l'ex-copine de Florent, se glissa entre les deux hommes en ignorant impérialement le gardien :
« - Flo ! Qu'est-ce que tu fais là ?
- Euh, je visite.
Elle continua en baissant le ton :
- Je voulais te dire, je suis désolée pour ce matin. Je … je t'aime, même si tu passes ton temps à déprimer.
- Mais … moi aussi je t'aime Élise. »
Et ils partirent en plantant là un gardien tout éberlué.
*
(pardon, je voulais trop le mettre ^^ )
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Bon ben .... finiiiish !