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| La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) | |
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+5Lou-Anne R.Fas Juliet mathsauv_eldiablo Dr. Cumulus 9 participants | |
Auteur | Message |
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Dr. Cumulus Energie volatile
Nombre de messages : 726 Age : 31 Localisation : Villa Cumulus, en banlieue d'Haven Ville Date d'inscription : 22/06/2010
| Sujet: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 12:41 | |
| Je SAIS ce que vous pensez : enfin, ce vieux prétencieux va nous sortir sa soi-disante fabuleuse histoire ... eh bien jugez-en par vous mêmes : La Traque, ou comment tomber de Charybe en Scylla, puis sur bien pire. Une ombre, fugitive et glacée, planait autour du quatuor qui s'approchait, peu à peu ; son heure viendrait, oh oui, son heure viendrait, et alors il sentira quelle est Sa puissance … combien est-il imprudent de La défier … mais qu'importe : Elle, avait tout son temps. Ruminant une nouvelle et obscure pensée, l'ombre se retira dans les ténèbres de son antre. En reprenant une gorgée d'eau de vie, j'allumai ma torche : face à moi, telle une balafre dans la montagne, la faille que le vieil ecclésiaste nous avaient décrite semblait s'étendre à l'infini … À la lueur vacillante du flambeau, une arche, taillée à même de roc, émergeait progressivement de la brume dans la l'anfractuosité naturelle. Me précédant, Atticus et Walerich s'approchèrent de l'entrée, puis nous firent signe de les rejoindre. Enfin, nous l'avions trouvé ! Deux jours à crapahuter dans ces montagnes glacées, pour finalement arriver à destination : ici commence la Traque. Voici donc l'introduction de ma nouvelle, que vous pouvez déja commenter, si vous le souhaitez ... Cela dit, n'espérez pas avoir la suite avant le Lundi 3 janvier 2011 : je doit encore finaliser le reste.
Dernière édition par Dr. Cumulus le Mer 5 Jan 2011 - 19:24, édité 1 fois | |
| | | mathsauv_eldiablo Admin
Nombre de messages : 609 Age : 31 Date d'inscription : 02/08/2009
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 14:06 | |
| - Citation :
- Je SAIS ce que vous pensez : enfin, ce vieux prétencieux va nous sortir sa soi-disante fabuleuse histoire ...
Non je n'ai pas vraiment pensé ça, c'était plutôt du genre : " On va voir se qui la dans le ventre le Dr !! " Je ne ferais aucune remarque concernant ton intro je me réserves pour plus tard... Sa va SAIGNER ! (humour ) | |
| | | Juliet Génie
Nombre de messages : 584 Age : 28 Localisation : Manoir des Fowl Date d'inscription : 25/08/2007
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 16:31 | |
| Huuuuum.. Le début me paraît prometteur, c'est le moins qu'on puisse dire !
Par contre, une petite question : Comptes tu mettre en gras une lettre sur deux ? Non parce que si tu le fais trop, ça surcharge le texte et à la lecture, l'œil à du mal. Enfin, c'est mon avis...
P.S. Ton début me fait penser au seigneur des anneaux... | |
| | | mathsauv_eldiablo Admin
Nombre de messages : 609 Age : 31 Date d'inscription : 02/08/2009
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 16:33 | |
| Je crois que le gras c'est tout ce qu'il ya en rapport avec Le machin Un peut comme quand on parle de Dieu : " Son esprit, Son fils," et toutes ces bêtises là | |
| | | R.Fas Modérateur
Nombre de messages : 2085 Age : 28 Date d'inscription : 24/11/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 16:36 | |
| oui ça à l'air bien (mais ça veux dire quoi anfractuosité ) | |
| | | Juliet Génie
Nombre de messages : 584 Age : 28 Localisation : Manoir des Fowl Date d'inscription : 25/08/2007
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 17:03 | |
| - mathsauv_eldiablo a écrit:
- Un peut comme quand on parle de Dieu : " Son esprit, Son fils," et toutes ces bêtises là
Ces bêtises là ? Voyons, Math, ce n'est pas bien de se moquer de la religion ! x) Ayant lu ta vieille fiction de warhamer, (dont la fin m'a énormément fait rire !) je vais commencer à me demander si tu n'a pas des problèmes de tolérance, espèce de mauvais admin ! | |
| | | mathsauv_eldiablo Admin
Nombre de messages : 609 Age : 31 Date d'inscription : 02/08/2009
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 17:32 | |
| Tu as pas vu ce qui ce passe en Belgique toi ! | |
| | | Juliet Génie
Nombre de messages : 584 Age : 28 Localisation : Manoir des Fowl Date d'inscription : 25/08/2007
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 17:34 | |
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| | | Dr. Cumulus Energie volatile
Nombre de messages : 726 Age : 31 Localisation : Villa Cumulus, en banlieue d'Haven Ville Date d'inscription : 22/06/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 17:36 | |
| Réponses successives aux psots accumulés : - Effectivement, Elle mérite cette distinction ; - Oui, il est normal que cela te fasse penser au seigneur des Anneaux, puisque c'est un univers Médiéval Fantastique ( commnément adrévié Med-Fan ) ; cela dit, je suis flaté d'être comparé au Grand Tolkien ( Ben quoi, lui aussi, c'est un dieu, non ? Ah bon, je croyait ... ) - Une anfractuosité est une sorte de cavité naturelle, la plupard du temps dans de la roche. - Et si Math a des problèmes de tolérance, eh ben il est pas au bout de ses peines ! - Pourquoi, qu'est-ce qui se passe en Belgique ? | |
| | | mathsauv_eldiablo Admin
Nombre de messages : 609 Age : 31 Date d'inscription : 02/08/2009
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 17:57 | |
| Je n'ai pas de problème de tolérance, jusque là j'en ai ra la capuche des bondieuserie :p Je suis dans une école catho donc c'est tout les jours :p
pour ce qui c'est passé en Belgique http://www.lesoir.be/actualite/monde/2010-10-31/des-victimes-de-pretres-pedophiles-dont-des-belges-aux-portes-du-vatican-801109.php
Ya des centaines de victimes ... Ca à défrayer la chronique pendant plusieurs semaine .. | |
| | | Dr. Cumulus Energie volatile
Nombre de messages : 726 Age : 31 Localisation : Villa Cumulus, en banlieue d'Haven Ville Date d'inscription : 22/06/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 17:59 | |
| Dommage pour toi, mon réçit s'établit sur une trame assez religieuse : au moyen age, c'est le clergé qui tenait les rênes du pouvoir. | |
| | | mathsauv_eldiablo Admin
Nombre de messages : 609 Age : 31 Date d'inscription : 02/08/2009
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 18:02 | |
| J'ai déja beaucoup écrit sur des trames religieuses :p Je ne critique pas la religion :p Mais j'aime me montré provocant vis à vis des religieux | |
| | | Lou-Anne Padawan
Nombre de messages : 1338 Age : 27 Localisation : Devine. Date d'inscription : 05/12/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 20:47 | |
| Pour l'instant, je trouve que ce n'est pas assez long pour faire de commentaires, mais, comme dit Juliet, c'est plutôt prometteur ^^ Par contre : La Traque, ou comment tomber de Charybe en Scylla, puis sur bien pire. Ce genre de présentation de titre me fait beaucoup penser à ceux de Tara Duncan (Le machin, ou comment machin machin). Charybe et Scylla ! Je n'en connaît pas trop sur elles, mais j'ai lu Percy Jackson J'attends la suite avec impatience ! | |
| | | Dr. Cumulus Energie volatile
Nombre de messages : 726 Age : 31 Localisation : Villa Cumulus, en banlieue d'Haven Ville Date d'inscription : 22/06/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 21:10 | |
| Effectivement, Sophie Audoin Mamikonian utilise cette figure de style si particulière ( exemples : " Maître Dragosh, ou pourquoi il ne faut poas énerver un type qui a des canines à faire pâlir un berger allemand " " Le dragon renégat, ou comment affronter une bestiole de quinze mètres de long qui crache du feu sans terminer en chiche-kebab " [mes préférés] ) mais elle n'est de loin pas la seule ( je pense notamment à unh livre de ma soeur, Léa ou la passion vétérinaire ) Cependant tu as raison, si j'affectionne cette figure de style, c'est grace à Tara Duncan.
Quand à " tomber de Charybe en Scylla ", c'est une expression désuète de la langue française, dont vous comprendrez le sens en lisant la suite ( comme en faisant quelques recherches sur internet )
Enfin, merci d'accorder tant de crédit à une simple introduction, je vus prommet de ne pas vous décevoir ... | |
| | | Lou-Anne Padawan
Nombre de messages : 1338 Age : 27 Localisation : Devine. Date d'inscription : 05/12/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Ven 17 Déc 2010 - 21:17 | |
| - Dr. Cumulus a écrit:
- Effectivement, Sophie Audoin Mamikonian utilise cette figure de style si particulière
( exemples : " Maître Dragosh, ou pourquoi il ne faut poas énerver un type qui a des canines à faire pâlir un berger allemand " " Le dragon renégat, ou comment affronter une bestiole de quinze mètres de long qui crache du feu sans terminer en chiche-kebab " [mes préférés] ) mais elle n'est de loin pas la seule ( je pense notamment à unh livre de ma soeur, Léa ou la passion vétérinaire ) Cependant tu as raison, si j'affectionne cette figure de style, c'est grace à Tara Duncan.
Quand à " tomber de Charybe en Scylla ", c'est une expression désuète de la langue française, dont vous comprendrez le sens en lisant la suite ( comme en faisant quelques recherches sur internet )
Enfin, merci d'accorder tant de crédit à une simple introduction, je vus prommet de ne pas vous décevoir ... Ok. Je ne connaissais pas cette expression, c'est toujours bon à apprendre | |
| | | marissou Commandant des FAR
Nombre de messages : 293 Age : 29 Localisation : Dans l'ordinateur de Foaly Date d'inscription : 10/08/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Sam 18 Déc 2010 - 9:45 | |
| Super début mais je l'avais déjà lu en avant première !!! Non sérieux vivement la suite | |
| | | Dr. Cumulus Energie volatile
Nombre de messages : 726 Age : 31 Localisation : Villa Cumulus, en banlieue d'Haven Ville Date d'inscription : 22/06/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Sam 18 Déc 2010 - 12:55 | |
| Bon, ben je part en vacances, alors prennez soin du forum, et bonnes fêtes ! | |
| | | Lou-Anne Padawan
Nombre de messages : 1338 Age : 27 Localisation : Devine. Date d'inscription : 05/12/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Sam 18 Déc 2010 - 13:06 | |
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| | | Anou88 Energie volatile
Nombre de messages : 722 Age : 27 Localisation : ici Date d'inscription : 25/08/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Sam 25 Déc 2010 - 20:13 | |
| Oui, bonnes fêtes et bonnes vacances ! (Pour ta nouvelle, le début est super et comme beaucoup l'ont dit, ça parait prometteur !) | |
| | | Juliet Génie
Nombre de messages : 584 Age : 28 Localisation : Manoir des Fowl Date d'inscription : 25/08/2007
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Mer 5 Jan 2011 - 12:56 | |
| Dis moi, Dr Cumulus, n'étais tu pas censé poster le reste de ta nouvelle il y a déjà deux jours ? | |
| | | marissou Commandant des FAR
Nombre de messages : 293 Age : 29 Localisation : Dans l'ordinateur de Foaly Date d'inscription : 10/08/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Mer 5 Jan 2011 - 14:49 | |
| J'en connais un qui va avoir du retard | |
| | | Dr. Cumulus Energie volatile
Nombre de messages : 726 Age : 31 Localisation : Villa Cumulus, en banlieue d'Haven Ville Date d'inscription : 22/06/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Mer 5 Jan 2011 - 16:27 | |
| Ne vous inquiétez pas de ça, je la poste ce soir sans faute : j'ai eu ... du retard dans la mise en page ; je précise au passage que ma nouvelle déborde largement sur une sixième page, sans que j'arrive à réduire son volume de manière satisfaisante. A ce soir !
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| | | Dr. Cumulus Energie volatile
Nombre de messages : 726 Age : 31 Localisation : Villa Cumulus, en banlieue d'Haven Ville Date d'inscription : 22/06/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Mer 5 Jan 2011 - 19:23 | |
| La Traque, ou comment tomber de Charybe en Scylla, puis sur bien pire. Une ombre, fugitive et glacée, planait autour du quatuor qui s'approchait, peu à peu ; son heure viendrait, oh oui, son heure viendrait, et alors il sentira quelle est Sa puissance … combien est-il imprudent de La défier … mais qu'importe : Elle, avait tout son temps. Ruminant une nouvelle et obscure pensée, l'ombre se retira dans les ténèbres de son antre. En reprenant une gorgée d'eau de vie, j'allumai ma torche : face à moi, telle une balafre dans la montagne, la faille que le vieil ecclésiaste nous avaient décrite semblait s'étendre à l'infini … À la lueur vacillante du flambeau, une arche, taillée à même de roc, apparaissait progressivement dans la l'anfractuosité naturelle. Me précédant, Atticus et Walerich s'approchèrent de l'entrée, puis nous firent signe de les rejoindre. Enfin, nous l'avions trouvée ! Deux jours passés dans ces montagnes glacées, arpentant chaque falaise, pour finalement arriver à destination : ici commence la Traque.
Deux jours plus tôt, lorsque nous entrâmes dans la petite auberge de la paroisse de Mundort, le curé nous accueillit à bras ouverts : des Traqueurs du Chaos, ici ? Serions nous, par hasard, disponibles pour une mission urgente ? Le vieil homme nous parla alors de l'existence de ce qu'on appelait ici l'Ombre : insaisissable et invisible, un esprit maléfique se terrait dans les entrailles du Pic de la Dent d'Ours, le sommet local : de l'entrée de son repaire, une fracture dans le flanc de la montagne, personne n'était jamais ressorti. Se tournant vers moi, Fronost cherchait une approbation : - Aldarian, ça te tente ? - Un instant, s'il te plaît ; me tournant vers le vieil homme : votre histoire omet un détail crucial : avez-vous une petite idée de ce à quoi vous avez affaire ? - Justement ! La seule certitude que nous avons est que, selon un vieux registre en ma possession, la présence de cette chose remonte à plus de six siècles : à cet âge reculé déjà, moult exorcismes et rituels de purification furent tentés, sans résultat ; non, vous êtes notre dernier recours …
Pourquoi fallait-il que ce vieillard eu des yeux si larmoyants ? Pourquoi ai-je aussi stupidement accepté de nous mesurer à l'Ombre ? M'interrompant dans mes repentirs intérieurs, Walerich sursauta : alors que nous nous engagions dans le passage, la température ambiante dégringola subitement, tandis qu'un courant d'air, pareil à un long soupir d'agonie, retentit à nos oreilles. - Elle sait que nous sommes ici ; elle nous observe … me murmura Fronost, resserrant sa main sur son inséparable bâton opalescent. Magicien accompli et rompu au contrôle de l'eau, du froid et de la glace, ce trentenaire projetait au moyen du joyau qui ornait son long sceptre une douce lumière bleutée. - Ce coin empeste la magie noire ! L'être capable d'une telle influence est sans doute plus puissant qu'un Archimage, pour exercer tel un étau sur une région entière ! fit Atticus, notre jeune expert es occultisme, et accessoirement arbalétrier du groupe. Nous ferions mieux de rebrousser chemin. Ah, j'oubliais sa couardise légendaire : plus d'une fois, ses conseils (très avisés, même si nous ne le reconnaissons pas dans la foulée) nous ont préservés de toutes sortes de désagréments, le plus courant étant la mort par anéantissement. - Ne soit pas si timorée, Atticus : c'est juste un courant d'air ! Malgré ses dénégations, nous sentîmes que Walerich, cet imposant colosse armé d'une titanesque hache, n'en menait pas large ; depuis l'altercation avec notre premier vampire, sa phobie de l'obscurité n'a jamais décru. - Allons messieurs, lequel d'entre nous renoncerait si près du but ! Ressaisissons-nous, et terminons la mission au plus vite … À moins que quelqu'un ne s'y oppose ? Restant en suspens, ma déclaration jeta un froid : personne n'osant prendre ouvertement position contre cette Traque, nous entrâmes résolument dans le tunnel connexe à la faille. Finement sculpté et régulièrement éclairé par de petits globes de cristal enchantés, le couloir que nous parcourions fut manifestement creusé par des nains : eux seuls possèdent une telle maîtrise dans l'élaboration de leurs habitats troglodytes… or il n'est nulle part mention d'une telle cité dans les parages. De plus en plus étrange.
Ce fut le sifflement aigu d'un très rapide déplacement d'air qui m'alerta : brandissant ma fidèle double-lame devant moi, dans une réaction instinctive, je sentis de multiples impacts secouer ma garde, en l'espace d'un battement de cil. Face à cet adversaire dont je ne savais rien, je me crispai sur le manche reliant les deux tranchants de mon arme, puis m'interrompis. Ce que j'avais pris pour un épéiste trop véloce pour être humain n'était en fait qu'un ensemble de filins métalliques. Examinant ces câbles sectionnés au contact du rasoir que sont mes lames, je compris ce à quoi nous avions échappé : tendus en travers du couloir, ces fils devaient être retenus par un ressort ; à notre arrivée, un mécanisme avait relâché les fils, les envoyant, au moyen de minces fentes, à notre rencontre. Sans ma réaction providentielle, et devant la rapidité des câbles, nous aurions été tranchés en rondelles, telle une motte de beurre découpée au fil. Devançant la réaction de mes compagnons, je courus vers l'avant, espérant rattraper l'instigateur de ce piège. Je fus très vite coupé dans mon élan par un croisement : trois nouveaux tunnels s'ouvraient à nous. - Mes amis, il est probable que ce réseau de galeries forme un énorme labyrinthe. Que suggérez-vous ? Ce fut Atticus qui répondit en premier : - Il faut à tout prix retourner à l'entrée, pour y attacher les filins, les uns aux autres, et nous constituer un " fil d'Ariane " ! C'est la meilleure décision à prendre. Retournant sur nos pas, nous fîmes un constat étrange : il nous semblait s'écouler trop de temps avant que nous ne retrouvâmes le piège. Une évidence s'imposa alors : le couloir tournait vers la gauche, puis menait à une porte de bois et de fer, encadrée par deux torches éteintes. Atticus se décomposa : - Nous sommes victimes d'un maléfice : le tracé du labyrinthe évolue au fur et à mesure que nous progressons ! C'est sur cette déclaration que la porte s'entrouvrit lentement, dans un souffle étrange, et en cela très comparable à celui que nous avions ressenti en entrant ; ce fut Walerich qui remarqua en premier leur présence : - Halte ! Je viens de voir une distorsion dans l'air, comme il s'en forme au dessus des brasiers … aurais-je trop bu, ou bien quelque chose d’invisible nous approche ? En basculant sur le plan de vision des esprits, mes pupilles s'étrécirent : une quinzaine de spectres commençaient à traverser les murs, la porte, le plafond et même le sol ! D'une même voix, Fronost et moi-même crièrent : COUREZ !
Nous engouffrant dans la porte entrebâillée comme si nous avions le Diable aux trousses, nous arrivâmes dans une salle voutée, dont le fond restait obscur ; derrière nous, la horde de revenants, peinant à soutenir un tel rythme, prenaient du retard. Afin de couvrir notre " retraite stratégique ", notre Cryomancien se mit à incanter son sort favori : le blizzard local. À l'instant où sa litanie s'acheva, un puissant jet de neige et de glace jaillit de ses paumes jointes, obstruant une partie complète de la salle dans un bloc compact d'eau gelée, aussi pure que le cristal : six mètres de paroi transparente nous séparaient désormais des apparitions. Comme souriants, dans un rictus figé par la mort, nos poursuivants entamèrent la traversée de ce nouvel obstacle. Seul, Fronost semblait attendre quelque chose : alors que le dernier des spectres disparaissait dans la glace, il entama une nouvelle incantation, celle-ci en latin usuel : " Te d'Exorcizo, aquæ de creatura, dans des omnipotentis de Dei Patris de nomine. Deus, sacramenta de quæque de maximum de generis de humani de salutem d'annonce de qui dans le condidisti de substantia d'aquarum : pestilens non illic de spiritus de resideat, non corrumpens d'aura : les salubritas d'ut, par expetita de nominis de tui de sancti d'invocationem, ab omnibus reposen la defensa d'impugnationibus. Par Dominum, amen. " S'illuminant soudain, la glace devint presque lumineuse ; pris de convulsions, les esprits se mirent à … comment dire ? Fondre ? Se consumer dans la glace ? Un phénomène inédit venait de se produire : notre mage venait, pour la première fois dans l'histoire de la chrétienté, de sacraliser de la glace : brûlés par l'eau ainsi bénite, substance hautement nocive aux forces du mal, des fantômes, dans un hurlement strident, s'évaporèrent.
Suite à notre petite victoire, nous décidâmes de nous reposer dans cette salle, aussi facile à défendre qu'à aménager en campement. Avant de nous laisser aller dans un sommeil profond, je pris soin de verrouiller magiquement la porte se trouvant du coté inexploré de la salle avec l'un de mes sorts de Warloch, pendant qu'en esthète, Fronost recouvrit les murs, le plafond et le sol, d'une fine couche de givre béni, afin de nous protéger contre les intrusions.
Le lendemain, enfin ce qui nous sembla l'être, puisque nous avions perdu toute notion de temps dans la pénombre uniforme du labyrinthe, nous nous remîmes en marche, traversant la porte opposée au bouchon de glace. Pendant des heures, nous progressâmes dans les tunnels, nous enfonçant de plus en plus dans la montagne, esquivant pièges et trappes, éboulements et enchantements agressifs, sans jamais rencontrer âme qui vive. Finalement, notre randonnée souterraine aboutit devant un cul de sac.
L'entité qui habite ce dédale se moque de nous : si nous jouons selon ses règles, jamais nous n'en sortirons vivants. La seule solution, dans un tel cas, est de tricher, de transcender les acquis de notre geôlier. Une idée me vint alors : s'il modèle son labyrinthe, pourquoi n'en ferais-je pas autant ? Mobilisant mes forces enfouies, je déconstruisis le mur : devant moi, la roche fondait, s'écartait de mon chemin, puis formait un nouveau couloir. Devant la quantité colossale d'énergie que cela me demandait, je compris que mon raccourci devrait tourner court. Je concentrai alors mes forces sur le sol, à mes pieds : quel plus rapide chemin vers les profondeurs ? Je n'eus pas beaucoup plus de temps pour réfléchir à mon stratagème, puisqu'un trou béant s'ouvrit sous mes pieds. De sa poigne vigoureuse, Walerich m'attrapa au col, pendant qu'un puits sans fond s'était formé sous moi. Éreinté, je sombrai dans l'inconscience.
Ce ne fut que deux heures plus tard que mon esprit refit surface, au grand soulagement de mes équipiers, rassemblés à mon chevet. Derrière nous s'étendait un long couloir, beaucoup plus large que les précédents ; mais devant nous … Devant nous se dressait une porte comme je n'en avais jamais vu : taillés à vif dans l'obsidienne, les motifs runiques qui ornaient ses deux battants évoquaient, par leurs multiples circonvolutions, de sinueuses fumerolles. Illustré de glyphes antiques d'un rouge pourpre, ce portail matérialisait les pires stéréotypes des Enfers.
Soudain, alors que nous nous en approchions, ses étranges symboles furent parcourus d’une pulsation lumineuse intense, et s'ouvrit lentement sur une créature immense. Tel un golem aux pierres mal dégrossies, sa silhouette, bien que ressemblant à celle de quelque reptile géant et trapu, n'était qu'un conglomérat de côtes, de fémurs et de crânes, se mouvant de concert. Derrière elle, une ombre, richement vêtue d'une somptueuse mais rapiécée robe noire, s'approchait de nous. Malgré sa tête encapuchonnée, on devinait aisément, par de multiples bosses saillantes dans sa mante, ses traits squelettiques. Á la main gantée, celle-ci tenait une longue crosse blanche, sculptée dans ce qui fut, semble-t-il, un os de la taille d'un petit tronc d'arbre, surmontée d'une orbe luisante de couleur carmin. Celle-ci prit la parole, d'une voix sifflante et curieusement masculine, malgré ses longues défroques : - Ainsssssi vous êtes parvenus jusssssqu'à moi … Je vais prendre plaisir à vous ajouter à ma collectttttion. A la vue de l'expression terrifiée de Fronost et d'Atticus, mon regard buta sur le curieux pendentif que portait la chose : Non, ce n'était pas possible ! Cette chose n'existait plus !Cette gemme, aussi écarlate qu'un cœur qui palpite, ne pouvait être qu'un phylactère ; quant à son possesseur, il doit être une Liche, un Nécromancien s'étant lui-même plongé dans un état de semi-mort-vivance. En me concentrant, je me rappelai du court extrait que je lus, au cours de mes études, sur la question : à mi-chemin entre la vie et la mort, les liches furent de puissants sorciers, que la quête d'immortalité rendit plus inhumains que surhumains : après un suicide rituel, ces Archimages transféraient leur principe vital dans un artefact quasi-indestructible, le phylactère ; en dehors de cet objet qu'elles chérissaient plus que tout, leur invulnérabilité était totale. La plupart du temps rendues folles par le procédé, ces êtres contre-natures détestent la vie, n'aspirant qu'à étendre plus encore leurs fantastiques pouvoirs et leur influence maléfique. De telles abominations, si elles proliférèrent pendant les Temps Sombres, furent Traquées par l'Inquisition, et éradiquées, si bien que leur existence ne fut plus qu'une légende, et leurs secrets perdus à jamais.
Nous étions tous condamnés : tout espoir de survie fut vain, devant les facultés inégalées du sorcier. La fuite, seule, pouvait assurer notre salut. Semblant alors deviner mes pensées, le magicien noir réagit : la grande porte pivota sur ses gonds de pierre, tandis qu'une lourde stèle obstrua le couloir. Piégés comme des rats. Dans un assaut désespéré, Walerich se précipita au corps à corps ; de sa hache à double tranchant, le fier guerrier décrivit un fantastique arc de cercle, mais la chose s'interposa. Métal contre os, un bruit terrible retentit : ébréchée, l'une des lames de l'immense arme s'était fendue contre la nécropole ambulante. Tandis que Fronost et moi-même incantions un sort destiné à contenir le monstre, Atticus fit feu, mais son carreau traversa la cage thoracique éviscérée, puis fut dévié par un champ de force au contact de la liche, pour se perdre au fond de la pièce.
A son tour, le sorcier, virevoltant avec son sinistre sceptre, passa à l’offensive : fusant de son bâton, un rayon d’énergie violâtre atteignit notre pauvre érudit, dans un flash aveuglant ; quelques secondes plus tard, en lieu et place d’Atticus se trouvait une statue aux traits figés d’effroi. C’est alors que le sort d’entrave glaciale de Fronost toucha le monstre à l’arrière de la tête, l’enveloppant peu à peu dans une épaisse gangue de gel ; de mon coté, je compressai magiquement les cervicales de la créature, essayant de tirer parti de la fragilité de l’os, sans succès : d’un bond impressionnant, Walerich abattit soudain sa hache à l’endroit précis ou nous concentrions nos efforts, et décapita net la chose. La liche, à la vue de ce revers, généra un immense arc électrique dans notre direction ; heureusement, déjà confrontés à ce type d’agression contre le dragon des marais que nous Traquâmes le mois dernier, je bloquai la foudre de mon arme, que je plantai simultanément dans le sol afin d’en dissiper la charge. Si Walerich réussit à faire de même avec l’extrémité effilée du manche de son arme, Fronost tenta une autre approche, en essayant d’absorber l’énergie, pour ensuite l’utiliser contre le mage noir … malheureusement, tandis l’éclair le heurta, il n’eut pas le loisir d’appliquer son stratagème : intensifiant brusquement son sort, le Nécromancien submergea le Cryomancien, l’expédiant, inanimé et grésillant, à l’autre bout de la portion de couloir où nous l’affrontions. Deux de mes co-équipiers étaient désormais hors combat, tandis que le mort-vivant n’était même pas ébranlé ! Courant vers lui, nôtre guerrier fut soudain projeté sur le coté par quelque chose de très rapide, qui s’avéra être la réincarnation du Golem d’os : celui-ci avait pris la forme d’un gros fauve, et le lacérait de ses griffes. Une seconde stèle tomba, nous isolant, moi avec la Liche, lui avec la chose.
Celle-ci, à nouveau, parla : - Qui êtes-vous, pour affronter l’Immuable Noirccccceur ? Qui vous envoie ? - Ravalez vos viles paroles, créature infernale ! Vous n’obtiendrez rien de moi ! - Allons, je sssssuis sssssûr que vous pourriez devenir raisonnable… Ne mettez pas ma patienccccce à l‘épreuve ! dit-il, accompagnant sa réplique d’un mortel rayon d’énergie. Esquivant in extremis l’assaut, je ripostai d’un blast omnidirectionnel, le forçant à se protéger derrière son champ de force. Sous l’impact, les murs et la stèle se fissurèrent, des gravats s’en échappant : je projetai violement ces dizaines de débris de pierres sur mon adversaire. Tandis qu’il s’employait à les désintégrer en fine poussière, je le surpris par une constriction magique, puis le faisait percuter le plafond, les murs, le sol … au sixième choc, il resta écrasé contre un mur, encore sonné par les coups répétés. C’était le moment ou jamais : l’arrachant à son cou, j’attirai le phylactère à moi. Poussant un hurlement inhumain, le sorcier, fou de rage, tendit ses mains dans ma direction : m’attendant à ce qu’il tente de récupérer son artefact, je réunis mes dernières forces ; soudain exténué, je tombai alors à genoux, tandis qu’il semblait connaître un regain d’énergie. Il drainait mes forces ! Dans un ultime effort, je jetai violement la gemme contre le sol, puis tout devint noir comme une nuit sans lune.
A mon réveil, la seule idée d’être encore en vie m’ébahit, puis me consterna : quel horrible sort la Liche m’a-t-elle prévu, pour m’épargner dans mon coma ? Je gisais sur le sol, à ma connaissance exactement là où je m’étais écroulé, dans le noir total. J’allumai une torche, et retrouvai le couloir morcelé où le combat eût lieu, sans apercevoir le moindre mouvement.
Parcourant fébrilement la salle, je vis enfin sa silhouette : esquissant un axel avec ma double-lame, je lui portai une attaque foudroyante … qui trancha net son cou, envoyant la tête contre le mur le plus proche. Que se passe-t-il ? Par quel prodige ? Le phylactère ! En le fracassant contre le sol, j’ai dû le briser, anéantissant l’âme de la Liche prisonnière … Me dirigeant vers le mur qui me séparait de mes cœquipiers, pour leur faire part de l’extraordinaire nouvelle, un scintillement attira mon regard : le reflet de la flamme, dans un coin, me signala la présence de quelque précieux objet, ayant probablement appartenu au défunt sorcier. Le ramassant pour l’examiner, je reconnu en lui l’ex-phylactère, maintenant dénué du chatoiement qui l’habitait lorsque le sorcier y logeait. Qu’a-t-il donc pu arriver pendant mon inconscience ? Comment expliquer la mort, qui semble si spontanée, de la puissante créature ? Retournant auprès du cadavre, j’examinai son squelette à demi momifié, quand une plaie béante me sauta aux yeux, au niveau de l’abdomen : l’arme qui avait laissé une telle empreinte devait être immense ! Qui avait pu entrer en préservant l’hermétisme de la salle ? Qui avait pu s’interposer face à une Liche, et la vaincre, sans même briser son phylactère ? Je criai : Qui est là ?! Une voix suave, presque murmurante, me répondit : Elle est partout, et nulle part à la fois. L’angoisse m’étreignant, je puisai dans mes connaissances pour comprendre à quoi j’avais à faire, sans rien y comprendre. De quel monstre de puissance pouvait-il s’agir ?!
Longtemps elle attends, jamais elle n'oublie Il fallait que je sorte de là. Tout de suite. La peur décuplant mes forces, je détruisis d’une vigoureuse Détonation la stèle qui entravait mon passage, aboutissant dans la pièce formée par la portion de couloir où se trouvaient mes camarades.
Toujours, elle frappe Soudainement appuyée, la voix m’accompagnait, tandis que je parcourais la salle, à leur recherche. Le premier que je découvris fut Walerich, qui baignait, à plat ventre, dans une mare de sang, SON sang, sous des ossements. En le retournant, je compris qu’il n’y avait plus rien à faire : le golem, avant de disparaître comme son maître, l’avait empalé de ses crocs acérés.
Demain ? Dans dix ans ? Aujourd'hui ? Personne ne le sait, personne n'est à l'abri ... Me jetant après d’Atticus, pétrifié mais intact, j’avais encore un espoir … qui fut déçu, lorsque je tentai de percevoir sa conscience : il n’était plus qu’une enveloppe vide.
DERRIERE TOI ? Dans l'ombre ? Mais où est-elle ? La voix éclata d’un rire sardonique et dément, achevant de me plonger dans l’effroi. Entrapercevant le corps de Fronost, près du fond de la salle, je devinai l’évident. J’étais
SEUL. Il est seul, et elle est tout. Combien de temps tiendra-t-il ? La suite se déroula comme dans un rêve, un cauchemar où l’on préfère croire que rien n’est réel, et agir sans penser. Abattant la cloison qui me séparait du reste du couloir, je courus au hasard dans le labyrinthe, talonné par la voix.
Omniprésente Elle est, impossible de lui échapper ! Je finis, épuisé et tétanisé de peur, par m’arrêter dans une salle, dont je verrouillai l’entrée. Soutenue de hauts piliers, uniformes et vieillis par les années, celle-ci semblait s’étendre à l’infini, se perdant dans les ombres.
L'attendra t'il, passivement ? La laissera-t-il s'emparer de lui, comme Elle s'est emparée de ses amis ? - Que voulez-vous ?! Pourquoi m’harceler ainsi ?!
Toujours elle frappe. Longtemps Elle attend, jamais personne Elle n'oublie. Fugitivement, j’eu l’impression de voir une haute silhouette qui disparaissait dans la pierre d’une colonne. Un croissant argenté brillait à l’extrémité du bâton qu’elle tenait.
Te débattras-tu ? Tu est seul, Elle est tout ! Tu ne peux rien, abbandonne ... Laisse-toi aller ... Ne lutte pas contre l'inévitable ... Laisse moi t'aider ... Libère-toi de tes chaînes ... S’embrumant progressivement, mon esprit commençait à faiblir. Lorsque je me laissai tomber contre un pilier, un engourdissement tenace paralysa mon corps. Quel sens donner à mes dérisoires résistances ? Je ne pouvais rien contre cette … chose. J'étais seul, à bout de forces, et l’entité jouait avec ma vie, tel un chat qui … jouer avec la Vie ? - Mais … vous êtes … la Mort !
Bien des noms Elle a porté, jamais elle n'a changé De prime abord anesthésié, comme un enfant qui découvre la mer pour la première fois, par l’immensité du pouvoir ce qui s’avère finalement être mon adversaire, je fus sur le point de jeter l'éponge ; tout semblait perdu, quand j'eus un doute, le doute qui me sauva : - Pourquoi m’avoir sauvé de la Liche, si vous me condamnez ensuite ? Dès lors, les pièces du puzzle commencèrent à s'emboîter. Non, vous ne m’avez PAS sauvé : vous avez juste profité de notre tentative pour punir cette monstruosité de vous avoir si longtemps échappé. Quelque chose me dit que vous n’aviez pas ce pouvoir, voire ce droit, avant notre intervention …
Elle est toute puissante ! Rien n'échappe à Sa loi ! Personne n'a le droit d'être immortel ! Imperturbable, je poursuivi mon raisonnement. - Alors pourquoi ne pas être intervenue, il y a bien longtemps déjà, reprendre son âme ? Non, vous ne le pouviez pas ; rien ne vous en empêcherait, en toute logique, mais quelque chose a retenu votre courroux ; Dieu, à tout hasard ?
Misérable humain ! Comment oses-tu provoquer ma toute puissance ?! Je vais te ... - Vous ne pouvez rien contre moi : je suis en vie, et je désire le rester. Votre influence maligne n’a donc plus prise sur moi. En m’effrayant au point de me pousser à dépérir dans cet endroit, vous cherchiez juste à éliminer les témoins de vos agissements illégaux. Rien ne vous donne le droit d'interférer dans le destin des mortels, je me trompe ?
TU SOUFFRIRAS DANS MES ENFERS JUSQU'A LA FIN DES TEMPS ! - Pas si je ne les rejoints jamais : qu’avez-vous à me proposer, pour acheter mon silence ?
TU NE PEUT RIEN FAIRE DE CE SAVOIR ! - Vraiment ? Alors en faire part à " Nôtre père " ne changera rien au monde ? Laissez-moi deux minutes pour prier, et vous vous en mordrez les doigts. Comment un ange déchu pourrait-il l’être de nouveau ? Je suis impatient de le savoir … Un silence … de mort se fît. Je le mis à profit pour réfléchir à que négocier. L’immortalité ? C’est d’un banal … Une place dans la hiérarchie céleste ? Pourquoi pas … La résurrection de mes amis ? Enfin, la voix se fit entendre :
Que … veux … tu ? Un sentiment de triomphe d’une intensité inégalable m’envahit, alors que je terminais de formuler intérieurement ma requête. - Faîtes de moi le maître incontesté du Temps. Permettez-moi d'y voyager à ma guise, ainsi que le figer sur commande. Faîtes en sorte qu’il n’ait plus prise sur moi, et rendez-le modelable à mes désirs. Tout de suite !
Lorsque je sorti, à peine deux secondes plus tard, du dédale, un joyau rouge et lumineux pendait à mon cou : mon règne commençait.
Dernière édition par Dr. Cumulus le Jeu 2 Fév 2012 - 21:36, édité 4 fois | |
| | | R.Fas Modérateur
Nombre de messages : 2085 Age : 28 Date d'inscription : 24/11/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Jeu 6 Jan 2011 - 13:54 | |
| houa!!!! ma note: - Spoiler:
Originalité 5/5 Style 4,5/5 Histoire 4,5/5 ______________ TOTAL= 14/15 Commentaire:J'ai été impressionnée, je m'attendais à quelque chose de super mais ça, ça c'est excellent!! Franchement l'idée, moi j'ai vu ça nulle part ailleurs c'est nouveau, super original: mais où es-tu allé chercher une idée pareille !!!?? Ton style est géniale, tes descriptions sont étonnantes tes personnages sont super. J'ai surtout était bluffée par la précision avec laquelle tu as décrit les sorts lancés. Le "méchant" n'est en fait pas le pire. Bon j'ai repéré quelques fautes d'orthographe et de grammaire, mais avec un récit aussi superbe ce n'est pas tellement grave. J'ai donc adoré l'histoire même elle plaira surement plus au garçon. Pour moi tu as gagné, mais bon, ce n'est pas moi qui décide et tout ce que je peux donc faire c'est te félicité et te mettre cette excellente note. Bravo !!!
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| | | Dr. Cumulus Energie volatile
Nombre de messages : 726 Age : 31 Localisation : Villa Cumulus, en banlieue d'Haven Ville Date d'inscription : 22/06/2010
| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) Jeu 6 Jan 2011 - 18:34 | |
| Vil flatteur ! Je ne suis pas aussi original qu'il y parait : plusieurs thèmes, tels que les Liches (et leurs Phylactères), les Nécro/Cryo/Pyro -manciens, les Warlochs, bref, tous les concepts de personnages (hormis celui de la Mort) ne sont pas de moi : ils sont récurents dans ls milieux rôlistes et des lecteurs de Fantaisy ... | |
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| Sujet: Re: La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) | |
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| | | | La Traque ( nouvelle du Dr. Cumulus ) | |
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